mardi 25 juin 2013

« LE BAZAR DU GENRE »

Gabriel Lévy

26 juin 2013

Un nouveau musée, le MUCEM, nous accueille à Marseille. Une salle se nomme « Le Bazar du genre ». Avons-nous besoin d’expliquer l’objet - disons plutôt le but - de ce bazar ? Inutile,  car dès le seuil, le tableau de Gustave Courbet, intitulé « Les deux amies », prêté par Paris, nous introduit dans le sujet. Ce tableau, bien connu, est d’une grande beauté, le « bazar » qui suit l’est moins.

Ah, la théorie du genre ! Sommes-nous conscients que, peu à peu, nous sommes soumis à un terrorisme intellectuel, mais que ceux qui paient à cet effet sont les contribuables, rendant ainsi hommage à Lénine quand ils prédisaient que les ennemis de son socialisme achèteraient la corde qui les pendra ?
S’il ne s’agissait que du délire de quelques trublions ! Déjà des expérimentations sont appliquées dans quelques programmes éducatifs en France. Même le quotidien Le Figaro abandonne une pleine page aux extravagances prônées en Suède où « l’ensemble du conseil des étudiants a convaincu l’administration sur l’importance d’ouvrir un vestiaire pour les personnes transgenre et de régler les détails pratiques ». Déjà, « concrètement les mots garçons et filles et leurs pronoms respectifs ont été bannis ». Plus de « il » ou de « elle », mais des « hon ». Pas de mauvaise plaisanterie, s’il vous plait.
Le   « changement (de société), c’est maintenant ». Il n’est plus seulement en gésine ; il s’impose déjà de façon despotique : « Voila Nicolas, 23 ans, militant contre le mariage gay, condamné à la peine de quatre mois d'emprisonnement, dont deux fermes. Plus grave encore, circonstance rare, celui-ci est arrêté à la barre, privant ainsi son appel de tout effet suspensif, comme cela est le cas en pareille matière, et donc expédié séance tenante en prison (M° Goldnadel) ». Quand son appel aboutira, et s’il lui est favorable, il aura intégralement subi sa peine. Ce sont pourtant les sénateurs socialistes, qui votaient une loi dite d’amnistie sociale pour les casseurs, les vrais, les patentés. Le pouvoir se donne désormais les moyens de contraindre les récalcitrants à la morale qu’il vient de nous imposer.
Tout sert désormais à l’endoctrinement des masses et à la propagande sournoise. Les musées sont à la disposition de ces façonneurs d’opinion. Le musée du Jeu de Paume accueille une exposition où sont glorifiés des actes commis par des « martyrs » sans préciser qu’ils ont été les auteurs d’assassinats horribles. Le but partisan d’une institution de l’Etat Français, est manifeste. L’est-il moins dans le cycle des  manifestations proposées par le président de la région PACA à la Maison de la Méditerranée, au nom de l’union des peuples de cette dernière ? Quand la renaissance du « Festival mondial de la Jeunesse et des Etudiants », organisé naguère tous les deux ans dans les démocraties populaires ?

Les socialistes passeront, n’en doutons pas. Mais ne doutons pas, non plus, du fait que le conditionnement de la future génération subsistera. Le « changement », c’est aussi demain.  

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