dimanche 30 juin 2013

Oui Lucien Samir, il faut changer de logiciel. A lire absolument jusqu'au bout

L’obscénité sans honte
Penser à faire appel après avoir violé et massacré, se pavaner au Sénat après avoir violé une femme dans un hôtel new-yorkais, tromper les citoyens en embauchant des jeunes dans des contrats clientélistes, s'en prendre à un Commissaire européen alors que le Commissaire aux Comptes dit presque la même chose sur la fuite en avant dans les dépenses publiques, arrêter des lignes TGV qui tout simplement permettent d'aller en 3 heures ce qui nécessitait 8 heures, ne pas se regarder en face au nom de l'exception culturelle, croire que le bon boulanger doit être puni en donnant une part de son argent gagné au mauvais boulanger, croire que tout ce qui est privé est maudit implique donc d'interdire à terme dentistes, docteurs, infirmières, boulangers….N'y-a-t-il pas de bons docteurs d'État après tout à Cuba ?… Parfois certains font aussi taxi pour arrondir leurs mois… il y a des mécréants partout…
La situation est si délétère que même Alain Duhamel a décidé de cesser de commenter l'actualité de bon matin. Il le fera le soir mais à la façon d'un citoyen disant son mot au
Café du Commerce, sans plus. Tant les choses s'effondrent, et vite, où est passé "la" politique ? Elle attend Godot. Cela n'empêche pas que des secouristes continuent de soigner, de démarcher, de marcher même comme ce député centriste Jean Lassalle voulant de visu sentir la "souffrance" infligée par cette disparition. Pendant ce temps "on" prépare savamment les élections suivantes en savonnant la planche du voisin, affaires en veux-tu en voilà, pendant que l'économie plonge, pendant que 40 ans de gabegies et de relances à la sapeur Camembert, balladurettes et autres jupettes, tout ça pour ça, pour rien, annoncé en catimini entre deux portes élyséennes fermées pour faire White House alors qu'il s'agit du Village Potemkine à la française bien sûr.
Et l'on parlera de 20 milliards ici de 20 milliards par là, on prend d'un côté pour donner l'impression de faire des largesses de l'autre alors qu'il suffirait de laisser les gens vivre, souffler, sont-ils si mauvais dans le fond qu'il faille envoyer les cohortes de redresseurs de torses soucieuses cependant de toucher leur obole selon l'indice adéquat et de le déblatérer dans des colloques aux quatre coins du monde payés par ceux qui payent des impôts et sont sommés de le faire s'ils ne veulent pas moisir au cachot, il n'y a pas d'autres mots, même s'il faut faire payer quelque parvenu, lui faire recracher quelques centaines de millions alors que des dizaines de milliards sont gaspillés depuis des années.
Et d'aucuns POURTANT de rêver aux 26 000 milliards d'euros de fraude fiscale de part le monde alors que la dette des seuls USA se monte à 17 000 milliards de dollars... ajoutez les dettes européennes (5900), chinoises, japonaises, mondiales, les 26 000 milliards sont aisément dépassés, le G8 par exemple regroupant 39 200 milliards de dollars, donc le problème n'est pas seulement un problème de police fiscale mais d'organisation de la politique globale des systèmes démocratiques qui sécrètent des oligarchies agissant au nom du peuple alors qu'en réalité elles vivent sur lui : comme naguère…
Il faudrait repenser tout le système, insuffler de la démocratie directe à commencer par le fait de redonner la liberté aux écoles, usines, administrés, en laissant ouverte la concurrence : doit-on fermer les mauvaises boulangeries, les mauvais restaurants ? Non. Faut-il les maintenir en vie ? Le problème doit être autrement posé : doit-on obliger les gens à aller se restaurer chez eux ?… Si la réponse est "non bien sûr ! ", il serait toujours loisible d'accompagner les reconversions plutôt que l'euthanasie. Mais qui serait capable de faire cela ? Les choses en Histoire avancent toujours du mauvais côté. Faut-il donc qu'il y ait à nouveau un duel façon 2002 pour que cela bouge ? Même pas : les mêmes qui jouent aux aveugles tout en criant au loup, iront à la soupe (et plus s'il le faut) mais en coulisses bien sûr sauf que cela sera trop tard pour pleurer…"Il est trop star" disait Al…trop star pour arrêter les paillettes, c'est si bon… À ce stade les personnels politiques sont si "accros" au Système qu'il faudrait les arracher de ses basques pour les sevrer. La quadrature du cercle.

http://lucien.samir.free.fr/biographie/index.html

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