samedi 1 juin 2013

Seconde chute de Constantinople : l’affaissement de l’Europe

Par Lucien SA Oulahbib, le 1/6/2013

Il est dommage que la commémoration de la chute de Constantinople (29 mai 1453) et du carnage qui s'en suivit par les hordes ottomanes soit faite par des néo-nazis grecs et leurs appendices français éructant d'ailleurs leur haine antijuive sur le Net sans que personne ne s'en émeuve. Mais il est vrai que les bien pensants persistent dans le déni de réalité, ce qui ne fait que
renforcer les extrêmes mettant toujours en cause le Juif et/ou l'Étranger faute de se regarder en face, car celles et ceux qui fabriquent l'opinion fabriquent aussi les analyses erronées sur la situation socio-économique, et ce sont ces mêmes personnes qui sont au pouvoir depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Rien n'a changé.
Avec toujours ces conceptions unilatérales qui mettent en avant l'unique facteur censé tout expliquer : pour les uns c'est le chômage qui produit les émeutes et en pointe le djihadisme, pour les autres c'est l'Euro, l'Europe, l'Allemagne, qui produisent "la" crise actuelle alors qu'il n'en est rien bien entendu, puisqu'il est question "des" crises, et surtout de la faillite d'un modèle étatiste qui loin d'aider le plus grand nombre l'appauvrit tout en faisant profiter la clientèle des grands réseaux qui en vivent.
Il suffit d'avoir regardé un " ce soir ou jamais" dans lequel Pascal Salin tentait vaille que vaille de parler de liberté, de différencier capitalisme et appât de gain (fable disait Max Weber comme si Crésus avait été le contemporain de Karl Marx…)pour comprendre l'abîme au-dessus lequel survolait survolté un "Généreux", soit disant économiste du Front de Gauche, un Kahn mi hilare et mi vociférant comme d'habitude un Attali qui s'en prenait à une ministre, Lebranchu, complètement dépassée, mais qui ne voulait pas le laisser paraître sans oublier un cinéaste idéaliste et une actrice ingénue comme pots de fleur sexy.
C'était affligeant, à mourir de rire aussi, comment des gens aussi ignares, hormis Pascal salin, pouvaient-ils continuer à parader sinon en enfonçant les éternelles portes ouvertes sur la misère du monde et les appétits de puissance sans se rendre compte que l'on aurait pu tenir un même discours il y a deux mille six cent ans lorsque Diogène le Chien reprochait à Platon de bien trop regarder le soleil des idées et bien moins le soleil réel celui qui réchauffe, mais qui se trouve bien loin en effet ces temps-ci en ce printemps médiocre, même s'il fait 28° en Suède ou en Bulgarie, les alarmistes/échauffistes ayant alors décidé de reculer l'apport de la preuve de trente à cinquante ans puisque leur prévision alarmiste sur 2020-2030 s'éloigne, autant faire des prévisions sur les trois siècles c'est bien plus sûr.

Nous sommes en plein dans le règne de la "com" manipulée on le sait : le Pouvoir tire un coup à droite en mettant le bémol sur les hauts salaires, mais il se rattrape, après l'affaire du MPT, en se ruant sur l'entourage de Tapie collant ainsi aux guêtres d'un MediaPart à qui l'on a abandonné la Galerie, le Là (dasein), c'est son directeur désormais qui est devenu en effet le Maître des Apparences avec sa belle moustache à la Joseph…Il est d'ailleurs aussi docteur es sciences puisque pour lui tout ce qui va mal est le produit exclusif du "néo-libéralisme", comme si cet enfant de Lénine et de Trotski, par ce fait même, pouvait s'y connaître en démocratie en République, il suffisait d'entendre un Généreux (supra) nous raconter la belle histoire du communisme avec l'idée de démocratie totale pour comprendre comment se constitue sous nos yeux le nouveau totalitarisme frugal et impérieux made in France.

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