mercredi 18 septembre 2013

Syrie : des armes chimiques utilisées par… la rébellion !

   Dominique Jamet : 7 mai 2013 – Boulevard Voltaire

L’ancien procureur général du Tribunal pénal international sur l’ex-Yougoslavie, puis du Tribunal pénal international sur le Rwanda, aujourd’hui membre de la Commission d’enquête de l’ONU sur les violations des droits de l’homme en Syrie,
 l’implacable et incorruptible Carla del Ponte,
 a révélé les conclusions de la précédente enquête menée par sa commission : des obus chimiques, chargés de gaz sarin, ont bien été utilisés en Syrie… mais par la rébellion. Faut-il le préciser, la Confédération helvétique fait partie des rares pays qui n’ont pas pris parti dans le conflit syrien et la seule passion qui anime Carla del Ponte, qui fut le plus haut magistrat suisse, est celle de la justice.
Il est curieux que les grands de ce monde ignorent les conclusions de cette enquête ! S’il y a un doute, qu’ils en parlent au lieu de laisser planer comme un fumet de désinformation !
Quoique la dénonciation des véritables auteurs de ce crime contre l’humanité ne puisse amener  à résipiscence tous les charognards qui, penchés sur l’interminable agonie de la Syrie, brûlent de dépecer le cadavre du dernier État laïque de la région, il faut qu’ils soient connus et ceci sans ambigüité ! Cela les calmera un moment.

 Mais qu’en sera-t-il de l’opinion publique des démocraties occidentales ? Puissent-elles enfin comprendre que, si les gaz de combat sont des armes de destruction massive, la désinformation devrait, elle aussi, être inscrite sur la liste des poisons mortels.

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