vendredi 6 décembre 2013

Qui sont les cocus ? Une fois de plus : Les libéraux !


Nathalie Kosciusko-Morizet en octobre lors de la présentation de ses têtes de listes pour les élections municipales.
L'UMP, l'UDI et le MoDem ont annoncé jeudi soir qu'ils présenteraient des listes communes à Paris.
La menace planait d'une implosion des centres à Paris. Mais l'union a prévalu. Une union nouée entre l'UDI et le MoDempour une alliance de premier tour avec la candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet.
La décision était «attendue par les Parisiennes et les Parisiens qui souhaitent que soient dépassés les clivages traditionnels», ont indiqué dans un communiqué la chef de file du MoDem à Paris, Marielle de Sarnez, le patron de l'UDI, Christian Saint-Étienne, et NKM. «Paris a besoin d'une approche nouvelle», y affirment les trois acteurs du jour de la campagne parisienne, qui s'apprêtent à lancer leur action
commune «pour l'alternance». En espérant que les blessures et invectives des semaines passées se résorbent et que les tensions qui vont être liées à l'intégration des centristes sur les listes exclusivement UMP, dans les prochains jours, ne provoquent pas de nouvelles dissidences à droite. Un flou persiste sur la répartition des éventuels conseillers de l'UDI et du MoDem, sachant qu'ils pourraient obtenir 30 % des sièges de conseillers de Paris de droite.
«C'est une décision que nous avons prise parce que nous avons des convergences profondes, ont souligné les intéressés, au-delà de nos différentes sensibilités». Marielle de Sarnez se félicite «d'une offre nouvelle à Paris» et salue la personnalité de Nathalie Kosciusko-Morizet. «Elle a un profil compatible, elle est ouverte, moderne et intelligente», a souligné, hier soir, le bras droit de François Bayrou, dans le restaurant du XIVe arrondissement de Paris où ils se sont rassemblés pour dîner, Il Gallo Nero, rue Pernety. «Surtout, elle voulait le rassemblement dès le départ de sa campagne.» Marielle de Sarnez sera candidate à Paris «en position éligible». Elle devrait figurer en deuxième position de la liste du VIe arrondissement, guidée par le maire UMP sortant Jean-Pierre Lecoq. NKM, qui terminait une journée entamée à 4 heures du matin à Rungis, a indiqué de son côté que «les convergences ont été rendues possibles au fur et à mesure de la présentation des projets». Des convergences sur le logement en particulier. Le MoDem a présenté en octobre «un plan Marshall sur le logement» pour répondre à la pénurie. Côté UDI, l'économiste Christian Saint-Étienne a publié un livre de programme numérique. Il sera plus particulièrement chargé du dossier du Grand Paris. L'enjeu, pour lui, qui devrait finalement se présenter en tête de liste du XIe, «c'est de faire de la victoire de la droite à Paris le début d'une alternance pour la France», et de «refaire de Paris une grande capitale économique et culturelle».
Les relations entre la fédération parisienne et l'UDI nationale ont été extrêmement tendues ces dernières semaines, sans compter les divisions internes à l'UDI Paris, en particulier avec le président du groupe du Conseil de Paris, Yves Pozzo di Borgo. Ce dernier devrait pouvoir être en position éligible dans le VIIe. Seul élu du MoDem du Conseil de Paris, Jean-François Martins a rejoint la candidate socialiste, Anne Hidalgo. Il a réagi jeudi, indiquant ne pas croire à «cette alliance contre nature des conservateurs».
Nathalie Kosciusko-Morizet en octobre lors de la présentation de ses têtes de liste pour les élections municipales.

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