lundi 3 février 2014

La lâcheté du personnel politique français

Par Lucien SA Oulahbib le 3/2/2014

 À droite, il y avait bien peu de représentants politiques pour venir épauler la révolte contre le lobby LGBTIQ qui prétend effacer les différences naturelles homme/femme sous prétexte de lutter contre les discriminations, réelles, elles. Les représentants de droite préfèrent ne pas se faire traiter de "réactionnaires" dans les salons et émissions médiatiques où ils ont leur rond de serviette. Cela ferait tâche auprès des jeunes artistes en vogue qui tapissent ces endroits, où l'on peut s'encanailler cool et sympa avec même un César à la fin si l'on est labellisé LGBTIQ.
Ne parlons pas des salons et émissions américaines qui donnent aussi le là jusque dans leurs répliques françaises. Sans oublier certains sporti(fs)ves, envoyé(e)s à Sotchi par Obama pour défendre la cause "gay". Alors que la loi de Poutine fait plutôt référence à la "propagande" gay envers la jeunesse, non à l'homosexualité en elle-même ; une propagande qui est en tout cas de plus en plus visible en France, tout en le niant, ce qui est très fort: elle s'infiltre désormais dès la primaire dans le soit disant "abcd" de l'égalité pour affirmer officiellement que femmes et hommes sont égaux (sauf que rien n'est fait contre la discrimination à l'embauche), mais officieusement que "l'on ne naît pas
femme mais qu'on le devient", ce qui, décliné, veut indiquer que l'on ne "nait pas homosexuel on le devient" alors que le contraire est plus probant puisque l'on ne voit guère d'homosexuels faire leur "coming out" en annonçant qu'ils seraient devenus hétéro.
Mais Obama n'en a cure, ayant échoué partout, jusqu'à inonder le monde de ses dollars factices pour soutenir une croissance artificielle ou le keynésianisme mal compris. Tandis qu'en France l'action du lobby LGBTIQ ne serait que rumeurs et fantasmes persiste et signe le personnel politique de gauche (Assouline, Valls) avec toute une pédanterie dans le ton qui dévoile déjà le mépris tout aristocratique de ces représentants qui prétendent "être" la République alors qu'ils n'en sont que ses mandants provisoires.
Mais la morgue de cette frange de gauche est infinie, elle crâne, et, à vrai dire, elle ne veut pas s'en priver puisque tout ce qui est de droite vient manger boire et b… dans les mangeoires et salons médiatiques qu'elle domine. Une noblesse de robe qui n'a que les mots égalité et droit à la bouche sans oublier la "taxe", identiquement à son homologue d'antan. Ou le jacobinisme exacerbé jusque dans les rythmes scolaires.
Trois exemples récents : 1°/la ministre de la culture qui veut taxer les outils connectiques pour "soutenir" l'industrie musicale alors qu'il vaudrait mieux diriger les efforts publics vers les Conservatoires et l'enseignement musical au lieu de saupoudrer façon clientélisme. Idem pour le cinéma dont la qualité de production est devenue infime ou orientée idéologiquement (les trois films nominés pour les Césars tournent autour des thèmes LGBTIQ). 2°/Au lieu d'organiser le calendrier des vacances scolaires selon les saisons, l'on impose à la Réunion le calendrier de la Métropole alors qu'il fait très chaud ces temps-ci. 3° la plupart des collectivités locales ont choisi de ré-ouvrir le mercredi matin pour passer à la semaine des 4 jours et demi alors qu'il aurait plus judicieux de préserver cette coupure du mercredi selon l'Académie de Médecine… Résultat, les enfants vont être bien plus fatigués et en même temps excités puisque de plus en plus 
Gauche et droite préfèrent masquer leur social-étatisme, qui veut désormais légiférer jusque dans l'intimité des consciences et des sexes, en agitant des peurs que le personnel politique alimente pourtant en continuant d'appauvrir de plus en plus les tissus économiques et spirituels français. Il ne faut donc pas s'étonner que le corps de la nation ainsi atteint au coeur tente de s'en guérir en éloignant les éléments corrompus. Même si ceux-ci sont encore à (et dans) sa tête. Pas pour longtemps peut-être. Parce qu'il n'y avait pas que des "vieux réacs" qui manifestaient le dimanche 2 février 2014 à Paris et à Lyon. Bien au contraire.

Et puis l'humour n'est plus de leur côté visiblement, à entendre Manuel Valls et Cohn-Bendit, Dieudonné étant leur dernier hoquet ou plutôt remugle. Proposons une saillie dans cette direction : pourquoi ne pas ajouter un "E" au lobby du LGBTIQ ?… Vive le LGBTIQE ! Le "E" proposé concernera le terme "Espèce", en vue de traduire un trans-espèces ou un inter-espèces humains-animaux ; car il n'y a aucune raison de perpétuer cette centralité de l'Humanité, ce "spécisme", alors que nos amis les animaux ont le droit aussi à un statut ; la conscience après tout n'est-elle pas qu'un reflet "construit" ?… 

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