vendredi 7 février 2014

«Mission impossible!»

Mesdames, Messieurs du Gouvernement, relisez Frédéric Bastiat, il parlait déjà il y a presque 200 ans de l'opération "queue du chien". (JG)

(extrait de : Le Figaro.fr [publipostage@mail.lefigaro.fr])
Au gouvernement et dans la majorité, le pari hollandais suscite de l'inquiétude, voire du scepticisme. «Mission impossible!, tranche le conseiller d'un ministre régalien. Jérôme Cahuzac disait il y a un an qu'il fallait trouver 5 milliards d'économies: on les cherche encore… Le président n'arrivera pas à trouver 50 milliards en grattant ici ou là. Il va devoir supprimer certaines missions de l'État. Ce serait une première!» «On a limé un à un les tuyaux de l'orgue mais cette méthode du rabot, c'est terminé, confirme un ministre de la «task
force» priée de dessiner les scénarios d'économies. Maintenant, la question, c'est: quel tuyau on enlève?» Un proche du président n'élude pas: «On fera des réformes de structure, on redonnera du sens aux missions de l'État, sinon on n'y arrivera pas. Il n'y a pas à tortiller.»
Pari audacieux pour un président impopulaire. «En prenant la main sur ce dossier, Hollande s'attend à être jugé sur les résultats, observe un conseiller. Il est très déterminé. N'oublions pas qu'il est issu de la Cour des comptes. Il kiffe l'idée d'un État qui fait mieux avec moins.» Un dirigeant PS soupire: «Ce faisant, il se met au centre du champ de tir.»

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