vendredi 9 mai 2014

Scandale Benghazi: l’email qui pourrait compromettre Obama

Posted On 09 mai 2014

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Lorsque le mot Benghazi est prononcé, c’est bien entendu l’attaque terroriste de la mission diplomatique des Etats Unis en Libye qui vient à l’esprit, et immédiatement ensuite, les mensonges et la dissimulation par l’administration Obama des raisons de son inaction lorsque l’attaque a débuté, et qui a probablement coûté la vie à quatre américains pris dans un piège mortel, et fait que deux ans après, aucun coupable n’a toujours été arrêté.
La commission d’enquête du Congrès a facilement permis de valider ce que tous pensaient : les services de renseignements savaient que l’attaque n’était pas le résultat des révoltes provoquées par une vidéo anti-islam sur YouTube, mais une “célébration” des attentats du 11 septembre par les auteurs de l’attentat du 11 septembre : al Qaïda.
Barack Obama, Hillary Clinton, alors secrétaire d’état, et la Maison blanche dans son ensemble ont immédiatement su qu’il s’agissait d’une attaque d’al Qaïda. Cela n’a pas empêché Barack Obama, Hillary Clinton,
et la Maison blanche dans son ensemble de mentir pendant plus de deux semaines au peuple américain – un fait qui serait impardonnable pour un président Républicain, mais “compréhensible” pour un Démocrate, et insignifiant s’il est noir et démocrate, afin de ne pas être accusé de racisme.
Lorsque le mot Watergate est prononcé par certains pour évoquer Benghazi, c’est pour les mensonges, les manipulations, les contre-vérités, les témoignages contradictoires, les déclarations officielles si éloignées de la réalité des faits, et les irrégularités de procédure découverts depuis l’attaque terroriste.
Lorsque le mot Watergate est prononcé, les démocrates s’offusquent et ricanent.
Ils ont raison de s’offusquer et ricaner.
Watergate était une minable tentative de cambriolage de documents dans les bureaux du comité national du Parti démocrate, et une tentative échouée de mise sur écoute des téléphones, le tout pour le compte du président Nixon. Il n’y a pas eu mort d’homme. Il n’y a pas eu de violence. Il n’y a pas eu de destruction. Le drapeau américain n’a pas été brûlé et la souveraineté des Etats Unis désacralisée.
Benghazi a coûté la vie à quatre américains dont l’ambassadeur Christopher Stevens, parce que l’administration Obama n’a pas bougé lorsque l’attaque a été déclenchée, et parce que l’ambassade n’était pas assez protégée, au mépris des mesures de sécurité imposées depuis l’attentat contre l’ambassade de Karachi le 2 mars 2006, et ces graves dysfonctionnements ont été masqués par un mensonge d’état destiné à assurer la réélection de Barack Obama, 6 semaines plus tard.
Benghazi a couté la vie à quatre américains parce que Barack Obama martelait qu’al Qaïda avait été “décimé”, que l’organisation terroriste était “en déroute”, et “sur la voie de la défaite”, et qu’envoyer les F-18s stationnés à Sigonella en Italie à 1 heure de là aurait détruit les déclarations d’Obama sur sa “victoire contre le terrorisme” et fragilisé sa réélection.
Envoyés sur place dès les premiers appels au secours, les F-18s auraient pourtant découragé et mis en fuite les terroristes, a déclaré le brigadier général des forces aériennes Robert Lovell, un des conseillers du service de renseignement et d’information d’AFRICOM à l’époque des faits, devant la commission d’enquête du Congrès le 1er mai dernier.
La Maison Blanche n’a pas envoyé ses F-18s.
Elle ne les a pas envoyés, et pour s’en justifier, elle a construit le narratif selon lequel l’attaque était une manifestation “spontanée” contre la vidéo anti-islam.
Et la preuve du mensonge vient d’être révélée par un email compromettant.
Judicial Watch, une ONG qui surveille le gouvernement fédéral, a obtenu, après une longue bataille juridique, cent pages de documentsconcernant Benghazi que l’administration Obama a caché à la commission d’enquête du Congrès.
Parmi ces documents, un email du 14 septembre 2012 de Ben Rhodes, conseiller communication d’Obama, explique à Susan Rice, alors ambassadeur des Etats Unis à l’ONU, et à d’autres membres de l’administration dont le porte-parole d’Obama, comment cacher les faits, mentir sur ce qui s’est produit à Benghazi, afin de préserver l’image du président :
“Souligner que ces protestations sont enracinées dans une vidéo internet, et non dans un échec plus large de notre politique.”
“Renforcer la solidité et la stabilité avec laquelle le Président et son administration gèrent des défis difficiles. »
Susan Rice, dans ses déclarations, a suivi ces recommandations à la lettre. Hillary Clinton également. Jay Carey, le porte parole du gouvernement, pareillement.
Là où un président Républicain serait démis
Pour l’enquête, la commission Benghazi du Congrès avait exigé de l’administration Obama qu’elle lui remette tous les documents relatifs à l’attentat, ce qu’elle n’a pas fait.
Mais Benghazi ne sera pas Watergate. La première raison invoquée pour demander l’impeachment (démission forcée) de Nixon était :
Avoir “Dissimulé des preuves matérielles ou des informations relatives aux faits aux officiers et employés des Etats Unis régulièrement autorisés à enquêter”
Et l’une des rédactrices de cette procédure s’appelait Hillary Rodham Clinton…
Révélations ou propagande ?
Mais Benghazi ne sera pas Watergate. Les Démocrates tentent de faire passer le scandale Benghazi pour un acharnement pré-électoral – les élections de mi mandat ont lieu en novembre 2014. Les médias, dont un certain nombre refusent de divulguer le mensonge découvert par l’email de Rhodes et les révélation de la commission d’enquête, tentent de faire passer l’affaire pour “la conspiration de Fox News”.
Dans le New York Times du 14 janvier dernier, une infâme journaliste du nom de Juliet Lapidos expliquait que la fermeture d’une file de circulation sur le pont George Washington par un collaborateur du député républicain Chris Christie était plus grave que les morts de Benghazi car, écrit-elle, “aucun américain n’est responsable de l’attentat contre l’ambassade, contrairement à Bridget Anne Kelly, la collaboratrice de Christie qui a écrit “il est temps de créer des problèmes de circulation à Fort Lee.”
Cerveau malade des gauchistes.
Benghazi est infiniment plus grave que le Watergate. Mais seulement si le président américain avait été républicain. Watergate serait resté le nom d’un immeuble de Washington si le président d’alors avait été démocrate.
De nouveaux documents confidentiels qui pourraient remonter jusqu’à Obama pourraient encore émerger…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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