lundi 21 juillet 2014

Interdire la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv?

Par Lucien SA Oulahbib on 20/7/2014

Ou alors la boycotter plus vraisemblablement. Car il n'est plus possible de cautionner en France (mais aussi à Londres, à Istanbul…) un discours de compassion qui est sapé dans chaque cours d'Histoire contemporaine, chaque manuel scolaire en la matière, chaque prise de parole de soit disant "experts" en manque, total, d'objectivité ; d'où, comme résultat final, l'atmosphère pré-pogromiste parisienne et alentours de ces dernières semaines qu'il est évidemment de bon ton de mettre sur le dos de la "LDJ", ces supposés "extrémistes juifs", comme se précipitent à dire cette "élite" alors que ceux-ci n'ont pas inventé le déni de vérité dans lequel celle-là nous a plongé et qui court depuis 1948 (des siècles en fait) ; parlant par exemple d'"expulsion programmée" alors qu'il s'agissait plutôt d'un exode de populations arabophones intoxiquées par leurs propres élites incapables de soutenir un effort de guerre comme le démontre avec brio Yoav Gelber.
Par ailleurs, la majorité de la population israélienne (y compris en Judée Samarie comme je l'ai entendu dans des témoignages) ne voit pas pourquoi elle ne pourrait pas vivre avec les arabophones (comme je l'ai vécu de visu il y a trois semaines) du moins dans des conditions
paisibles  alors que le contraire n'est pas vrai, surtout depuis que les imitateurs du FLN "algérien" ont décidé d'expulser eux vraiment tout "non musulman" comme ils l'on fait en Afrique du Nord, en Libye, en Égypte, en Syrie, en Arabie (depuis le début de Mahomet) comme ils le font sous nos yeux au Nigeria, à Mossoul, dans l'indifférence générale, les zombis de Barbès et de Sarcelles ne soufflant évidemment pas un mot dessus ; de même que leurs idiots utiles du NPA qui seront liquidés comme l'ont fait les khomeynistes après leur prise de pouvoir à Téhéran en 1979, comme le Hamas l'a fait en massacrant des centaines de membres du Fatah il y a quelques années ; observons d'ailleurs à cet instant même  ses membres en train de danser ce 20 juillet 2014 parce qu'ils viennent de tuer 13 soldats israéliens la nuit précédente alors que seule la retenue civilisationnelle israélienne leur permet cette gesticulation macabre indécente, eux, qui se cachent derrière leurs femmes et enfants, ces boucliers de chair comme on le sait en "vérité".


Mais pour beaucoup de "pédagogues" membres de cette "élite" qui vient parader sa pitié aux commémorations relatives à l'assassinat de Français, juifs, la vérité ne serait qu'une "illusion de plus" ; c'est du moins ce que racontait le philosophe tartanpion invité sur France Info ce même dimanche 20 juillet, se réclamant ainsi de Nietzsche, plaçant donc le monde du simulacre en premier lieu, d'où la structuration de certaines couches d'"artistes" en nouveau clergé totalitaire qui ne font pas qu'insulter et déclarer "persona non grata" leur ministre de tutelle, mais prétendent donner également le en matière de Relations Internationales et donc de "vérité" historique. Ce qui est très paradoxal, mais peu importe puisque leur pensée est ainsi, le revendiquant même, généralisant par exemple la moindre incartade d'un soldat israélien, d'un patron, mais relativisant dans le même mouvement les explosions de haine d'une population qu'ils chauffent à blanc depuis des décennies dans leurs écrits, chants, films, discours. Voilà ce qui devrait cesser (voeu pieux évidemment). 
Pourtant, si les responsables de ladite "communauté" juive française ne se sentent plus à même désormais de manifester dans la rue leur solidarité avec la démocratie israélienne, qu'ils boycottent au moins toutes les réunions symboliques, comme cette commémoration du Vel d'Hiv, comme le dîner annuel du CRIF. Qu'ils arrêtent l'illusion de "plus"…
Il faut frapper un coup, ou plusieurs. De manière forte. La situation ne peut plus durer. "Normalement". Et si certains des représentants institutionnels des juifs français trouvent cette position "extrémiste", rappelons-leur qu'ils n'ont pas précisément de leçons à donner car leur inaction ou leur confiance optimiste n'ont pas inversé une situation qui existait de toute façon bien avant la guerre actuelle contre le totalitarisme raciste d'un Hamas. D'où l'idée du retrait, plutôt que le "départ" comme, hélas, le suggère Shmuel Trigano qui n'a pas dû écrire cela à la légère, dans l'indifférence générale cependant. Comme si l'illusion d'une situation en voie supposée d'amélioration (comme la situation économique politique éthique d'ailleurs) était devenue la réalité elle-même. Alors que tout le monde sait que c'est précisément l'inverse. Nous sommes donc dans le remake des années "20", les années "folles" ? Non, "déséquilibrées" pour utiliser un mot à la mode…



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