samedi 25 octobre 2014

APRES EUX, LE DELUGE



Chronique de l’association des contribuables de l’intercommunalité d’Aubagne

Gabriel Lévy
25 octobre 2014


« Le triomphe des démagogies est passager ». Quelques semaines seulement pour les dirigeants socialistes. Etait-ce un triomphe ? Même pas. Seulement un trophée décroché par hasard. Et Charles Péguy de conclure : « mais les ruines sont éternelles ».

Nous sommes en 2014, mais nous pouvons vous confier la suite des évènements. M. Hollande restera président, M. Vals conservera (peut-être) son poste, mais ce qui est certain est que les déficits vont s’amplifier, car il n’y a aucune possibilité de faire autrement. Les dirigeants socialistes savent qu’ils perdront le pouvoir. Pourquoi engager des réformes fondamentales au risque de gérer la faillite attendue, de remplir les rues de manifestants, de provoquer la paralysie du pays, voire d’être obligés de réprimer ? Le cauchemar !

En 1986, une « bavure policière », si tant est que cela en fût une, provoqua le décès d’un jeune étudiant et entraina des conséquences multiples et durables : la démission du ministre Devaquet,

vendredi 24 octobre 2014

Le miroir Plug toy de la place Vendôme


Par Lucien SA Oulahbib
" Dans ce mouvement très révolutionnaire, un homme ou une femme n'est plus qu'un objet sans visage et sans sexe, passant de l'un à l'autre, "monnaie vivante" (Klossowski), seul l'orifice anal étant considéré à cause de sa puissance de transgression. Rachele Borghi, une disciple de Judith Butler qui enseigne actuellement à l'Université Paris-Sorbonne, parle de "l'anus comme laboratoire des pratiques démocratiques"." (Olivier Véron, L'avenir du printemps, éditions les Provinciales, 2014, p.107).
Ou comment pousser pour transformer les corps, via l'art contemporain et ses chaines FIAC, en "machines désirantes" (Deleuze, Guattari) en viandes sous cellophanes médiatiques interfaces cul/turelles pièges (à "con") et pièces sans organes (génitaux) castration, boeufs, et métaphysique des fluides, dissipation (in)volontaire de l'énergie du vivre empêché ainsi de se condenser de s'ériger d'accumuler sublimer l'effort en "Kapital" source du "mal" cette "domination" à abattre (mais ses "fleurs" sont humées en secret dans "l'amitié" des "initiés") variétés maintenues à l'état dispersé de "particules élémentaires", interdit d'amour sauf pour l'adhésion à "la" Révolution qu'un Badiou couve (plug in)



Incitant les gosses à "transcender les rapports de classe" s'ils acceptent de devenir ces sédiments, alluvions avides, fleuves sans "queue" ni "tête" de la Machine à décerveler déboussoler dénigrer dépiauter sourire du Jocker derrière Pinaud/Arnaut cautions chics finançant désormais tous les médias gauches bancals monstres froids
Dans cette ambiance  la "thèse" de Cambadélis surnage comme le point sur le i de voyelles sans autre consonne  con sonne et se programme tout seul dans sa bulle que les connes font et défont bulles de gum trois tours et puis s'en vont ; tout tournoie désormais

ON MARCHE SUR LA TÊTE 2

Par Marc Suivre


happy-birthday-smiling-dog
Nous avons vu dans un premier temps que notre société post-moderne fait une place démesurée aux élucubrations des plus instables de nos contemporains. La simple charité ne peut, à elle seule, expliquer cette propension qu’ont les médias à donner aussi facilement un forum à tout ce que notre monde compte de cinglés. Plus une opinion semble folle, plus elle trouve un écho dans le grand cirque qui nous sert de vie publique. Face à la folie et à l’hystérie collective qu’elle engendre, il n’y a plus de place pour la raison. Le danger, bien réel, d’un gouvernement de l’instant, commandé par la seule force de l’émotion est à nos portes. Ceux qui dénonçaient, sous Sarkozy, des lois « circonstancielles » destinées à répondre à l’indignation suscitée par un fait divers particulièrement odieux sont les mêmes qui poussent à légiférer sur l’euthanasie, dès qu’un cas particulièrement douloureux se présente devant le tribunal de l’opinion. Comme la rationalité n’apporte plus la gloire, l’important est de faire le plus de bruit possible pour grappiller son instant de célébrité cathodique. Les acteurs ne sont plus à une contradiction près et nous assistons médusés, à leurs contorsionsabracadabrantesques.
 Le racisme à sens unique
miege-mrapUne petite analyse, marrante tout plein, des démences qui s’expriment dans la lutte contre le racisme peut contribuer à expliquer pourquoi nous avons aujourd’hui plusieurs villes et deux sénateurs FN. Nous savons depuis les belles aventures, dans les années 80, de Harlem et de ses potes qu’il ne fallait pas toucher que le racisme, comme le dérèglement climatique, est exclusivement un truc de blancs. Les minorités visibles sont immunisées contre ce péché, car elles sont pures (un concept de pureté du reste aussi fascinant que fascisant à souhait, convenons-en). Les races n’existent pas, mais les communautés issues de ces races inexistantes (qui sont la nouvelle richesse de la France) sont magnifiées… à l’exception de la communauté « provisoirement » majoritaire et indigène. Quand on voit le danger qu’a pu représenter pour « le vivre ensemble » des biens pensants, la Manif Pour Tous, on imagine trop bien la frayeur qui agiterait nos gouvernants s’il venait à l’idée de quelques plaisantins, d’organiser une Hétéro-pride. À coup sûr, la République ne s’en relèverait pas.

Quand le sommet sur l’euro se résume à un simple déjeuner : comment les dirigeants européens en sont arrivés à gérer la crise de 2008 encore moins bien que celle de 1929

Atlantico : 6 ans après la crise de 2008, les économies européennes ont moins bien récupéré que 6 ans après la crise de 1929. Faut-il comprendre que nous n'avons pas appris les leçons de la Grande Dépression ? Lesquelles en particulier ?

Nicolas Goetzmann : L’Europe continentale n’a rien appris de la Grande dépression des années 30. L’analyse de cette crise économique a été totalement éclipsée par celle de la seconde guerre mondiale.
Nous en sommes restés à l’idée d’une crise venant des Etats-Unis et dans laquelle nous étions de parfaits innocents. Malheureusement, le consensus économique sur la grande dépression raconte une autre histoire. Dans un livre datant de 1963, Milton Friedman et Anna Schwartz ont fait un diagnostic sur 1929, qui est aujourd’hui la vision "acceptée" de la Grande Dépression : des erreurs monétaires ont été commises, et ce sont ces erreurs qui ont provoqué cette gigantesque crise économique. Et si cette crise est bien partie des erreurs de politique monétaire des Etats Unis et du Royaume Uni, la France s’est emparée du rôle de force centrifuge de la spirale déflationniste en Europe dès 1931. Ce qui signifie que l’attitude monétaire de la France au cours des années 30 est la principale cause du délitement économique européen. C’est une histoire qui n’est pas regardée en face, nulle part en Europe. L’esprit conservateur sur le rôle de la monnaie découlant d’une conception morale de l’économie est encore trop puissant. Les Anglais sont sortis de la crise en 1931 en lâchant l’étalon or, les Etats Unis l’ont fait en 1933. La France s’est résolue à dévaluer en 1936 mais il était déjà trop tard. La Grande dépression était une crise monétaire, comme le sont toutes les grandes crises économiques. Il semblerait qu’en Europe, nous ne le savons pas encore.
Philippe Simonnot : Nous n’avons pas appris les leçons de 1929 parce que nous nions l’origine de la Grande dépression, qui du reste était généralement méconnue à l’époque. Les crises de 1929 et de 2008 ont été, toutes deux, analysées

Pragmatique, réformiste et républicain, un bon programme

Dans cette France en crise et qui doute d’elle-même, la guerre intestine que se livrent les grands féodaux du Parti socialiste paraît à première vue scandaleuse et folle. Scandaleuse parce que soulignant le décalage insensé entre la préoccupation des Français et l’entreprise de démolition mutuelle à laquelle ces combattants s’adonnent, fournissant au passage ses meilleurs arguments au Front national. Et folle parce qu’il est inimaginable qu’un parti de gouvernement, dans un des pays les plus ouverts au monde, en soit encore à s’écharper sur des dogmes que toutes les grandes démocraties modernes ont déjà dépassés depuis longtemps.
Pourtant, derrière ce déferlement de haine fratricide, se cache peut-être l’espoir de trouver une voie de passage, une manière de sortir de toutes ces postures archaïques. Et le mouvement initié par Manuel Valls, son déplacement vers le centre, s’il ne trompe personne

L’austérité fiscale, une réalité bien française


par Nicolas Marques
mercredi 22 octobre 2014.
Texte d’opinion publié le 16 octobre 2014 dans Les Échos.
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Les années se suivent et se ressemblent. Comme à l’accoutumée, la présentation du projet de loi de finances donne lieu à une surenchère de créativité pour masquer la situation difficile dans laquelle nous sommes. En parallèle, le débat sur l’austérité reprend. Un débat en trompe-l’oeil, puisque, là où certains fustigent une austérité budgétaire, c’est dans les faits une austérité fiscale que nous subissons. Celle-ci prend des proportions d’autant plus importantes que, au-delà de la crise, nous avons à assumer des décennies de dérapages des finances publiques.
Contrairement à une idée reçue, l’austérité française n’est pas liée à une hypothétique baisse des dépenses publiques dans un contexte de retour à la normale suite à la crise de 2008. Les dépenses françaises continuent en effet d’augmenter chaque année de 21 milliards d’euros par an depuis 2009. Même si l’augmentation annuelle est moindre que sur les quarante dernières années, marquées par une hausse de 28 milliards d’euros par an, l’on ne constate pas de réduction des dépenses publiques d’un point de vue comptable depuis la crise.
Les dépenses publiques continuent aussi d’augmenter par rapport au PIB, de l’ordre de 0,1 % par an. Certes,

mardi 14 octobre 2014

Mazetier, Attali, Zemmour : le plaidoyer de Goldnadel

Posted On 13 oct 2014

Goldnadel
Gilles-William Goldnadel revient sur plusieurs polémiques qui ont émaillé la semaine : le débat autour de l’expression «Mme la présidente» et le face-à-face Jacques Attali-Eric Zemmour.
Je crains le donneur de leçons de morale que je ne réclame pas
Commençons par une confidence: je crains le donneur de leçons de morale que je ne réclame pas. Quand il m’arrive d’en croiser un dans la rue, c’est pire qu’un chat noir, je change de trottoir. Lorsque dans ma profession, j’en entends un vouloir m’en remontrer en déontologie, je suis sûr qu’il va «oublier» de me communiquer une pièce essentielle.
La psychologie du professeur de morale est simple: son discours vaut quittance.
Plus la peine de faire le bien, si on vient de le dire. La gauche est riche en donneurs de leçons gratuites.
Pour rester chez les robins, Anne Gaillard sur France Inter, il y a des lustres, avait fait procéder à une enquête

"Libéral" parce que social par Michel Godet via BASTIAT


L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

Affreux libéral ! Ultralibéral !

Tous ces qualificatifs sont régulièrement jetés à la figure de ceux quiconsidèrent que tout n’est pas si mauvais dans l’économie de marché et que l’économie trop dirigée par l’État est généralement moins efficace. L’anathème est

Le grand best-of du flou

Dans un pays qui doute désormais profondément de la parole publique et qui – malgré deux prix Nobel dans la même année – a perdu une bonne part de sa confiance en soi, le sketch joué par l’Elysée et le gouvernement sur la réforme de l’assurance-chômage devrait entrer sans difficulté dans la liste des best-of du flou. En une semaine en effet, nous avons assisté à trois allers et retours sur ce sujet explosif : réforme ou pas réforme, maintenant ou plus tard, avec ou sans l’Etat, François Hollande a tout fait pour que plus personne ne sache à quoi s’attendre sur ce sujet.
Bien malin serait aujourd’hui celui qui pourrait dire ce qu’il adviendra du traitement des

Robert Ménard : dans le terme de « service public », le mot le plus important est : « service » !


13 OCTOBRE 2014 par LES4V dans ECONOMIELA UNEPOLITIQUESOCIÉTÉ avec 10 COMMENTAIRES

Robert Ménard a prononcé un discours à l’ensemble du personnel municipal de Béziers le 25 septembre. Extraits :

M« [...] A Béziers, comme ailleurs, il y a de très bons agents, de bons agents, des agents corrects, des agents passables qui peuvent s’améliorer ; il y a aussi de mauvais agents qui sont une plaie pour la ville, qui sont précisément le type de personnes à cause desquelles les fonctionnaires sont, si souvent, trop souvent, moqués et méprisés. Ces quelques agents font du tort à tous les autres et aux Biterrois. Je vous dirai plus loin comment je compte faire la distinction entre les uns et les autres, entre la qualité et la médiocrité, mais je vous dis tout de suite que les agents qui ne donneront pas satisfaction à l’avenir n’en seront certainement pas récompensés. Finis les passe-droits et le clientélisme ! J’y veillerai personnellement. Et, bien naturellement, tous les cadres seront responsables devant moi de cette vigilance que l’éthique et l’intérêt collectif exigent. Car, ici,

lundi 13 octobre 2014

LES PARADOXES DE l’UNION EUROPENNE


Chronique de l’association des contribuables de l’intercommunalité d’Aubagne
Gabriel Lévy
12 octobre 2014

Ce matin encore, les télévisions rappelaient que l’Union Européenne recommandera, ou exigera, de corriger le budget 2015 de la France. Trop dépensière !
Pourquoi alors ne pas examiner ce que le budget français fournit au budget européen ?
Adopté en mars 2014, il prévoit que la France contribuera pour 21,9 milliards d’euros, soit 17,6 % des contributions nationales. Pour mémoire : le produit net de l’impôt sur le revenu est de 74 milliards.
Contrairement à Jean Jacques Rousseau, nous préférons le préjugé au paradoxe. Ainsi, depuis de nombreuses années manifestons-nous, sans être entendus, notre désapprobation de la politique étrangère à l’égard de la Turquie. Récemment, nous vous avons signalé le rejet d’un amendement à la loi de finances visant à réduire « la participation de la France au budget de l’Union Européenne d’un montant représentant la part de la France dans l’aide européenne à la préadhésion attribuée à la Turquie (163 millions d’euros) ».
Nous avons sollicité notre député, M. Deflesselles, pour interroger le gouvernement au sujet des

Budget 2015, l’imposture


par 

Voici donc le portrait peu reluisant de l’économie française :
- Le déficit devrait atteindre 4,4% du PIB en 2014, soit près de 90 milliards d’euros, alors qu’il était estimé à 3,8% dans la Loi de Finances rectificative de juillet dernier. C’est donc 0,6 points de plus, l’équivalent de 12 milliards d’euros.
- Le déficit structurel, qui ne tient pas compte des éléments conjoncturels, par définition exceptionnels et ponctuels, est celui qu’un pays génère

Les riches : les 2/3 d’entre eux sont des entrepreneurs


par 

L’IREF l’a souvent démontré autant dans ses Etudes que dans ses livres : les riches d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec ceux d’hier. C’est ainsi que les arguments de ceux qui dénoncent les inégalités sont complètement faussés par ces données. Le nouveau classement Forbes, d’octobre 2014, des 400 Américains les plus riches est constitué d’une très grande majorité d’entrepreneurs. Plus de 66 % du total, en effet, sont des « self-made billionaires », créateurs de leur propre entreprise, elle-

Totem et tabou

Oui, la lutte contre le chômage de masse, fléau numéro un de la France, passe, aussi, par une réforme de l’assurance-chômage. Manuel Valls et Emmanuel Macron ont mille fois raison de renverser le totem et de briser le tabou. La durée des indemnités, leur montant, leur dégressivité doivent être mis sur la table. Le système français d’indemnisation est à la fois trop coûteux et pas assez incitatif à la reprise d’activité.
Le fait que le sujet relève, en France, des partenaires sociaux ne peut pas être un prétexte à ne rien faire. La nouvelle convention Unedic entrée en vigueur le 1er juillet introduit certes quelques nouvelles mesures astucieuses comme les droits rechargeables pour les chômeurs. Mais elle n’empêchera pas le régime assurantiel d’être en déficit de près de 4 milliards d’euros cette année et la dette de l’Unedic d’atteindre, si rien n’est fait, 25 milliards l’an prochain.
Patronat et syndicats doivent être encouragés à plus d’audace. Mais pour une vraie réforme,

dimanche 12 octobre 2014

La famine menace l'Égypte


par Daniel Pipes
The Washington Times
6 octobre 2014
Version originale anglaise: Hunger Growls in Egypt
Adaptation française: Johan Bourlard
Considérée depuis des millénaires comme « le grenier à blé de la Méditerranée », l'Égypte est désormais confrontée à une pénurie alimentaire. Dans le quotidien égyptien Al-Ahram, un article d'une étonnante franchise signé Gihan Shahine et intitulé « De la nourriture pour la stabilité » révèle l'étendue de la crise.
Pour commencer deux anecdotes : bien que forcée par son père à se marier avec un cousin qui aurait les moyens de la nourrir et de la loger, Samar, âgée de 20 ans, affirme qu'ils n'ont « la plupart du temps, que des pommes de terre frites et des aubergines pour le dîner ». Ses sœurs, âgées de 10 et 13 ans et qui ont quitté l'école pour aller travailler, perdent du poids et souffrent d'anémie chronique.
Manal, infirmière, ne parvient plus à nourrir ses quatre enfants qu'elle élève seule. « Dans la passé on avait l'habitude de farcir du chou avec du riz qu'on mangeait quand on n'avait plus d'argent. À

Mise à sac de la classe moyenne pour gagner en 2017

Par Lucien SA Oulahbib 

Mr. F.H et sa clique/claque veulent aller vite, très vite : à coup de baisse progressive des allocations familiales pour la classe moyenne (déjà entamée avec la baisse du quotient familial, la suite viendra malgré les démentis actuels) alors qu'elles sont payées par les impôts de cette même classe moyenne peuplée au fond de moutons que l'on tentent d'amadouer à l'entrée de l'abattoir par des sondages dans lesquels ils seraient favorables à leur égorgement béni par le terme " progressivité " ; à coup d'écotaxe distillée tout de même malgré sa suspension avec une hausse pernicieuse du diesel, de l'essence ; à coup de hausse des taxes locales à venir tandis que la confiance s'étiole, les investissements stagnent, même l'Allemagne tousse. 
Il faut donc, et à tout prix, transformer encore plus la classe moyenne en "France périphérique" et ainsi gonfler le vote FN pour que celui-ci entame sérieusement la suprématie de l'UMPS lorsque la dissolution aura lieu : sans doute vers avril 2015 puisque Mr. Maqueron vient de donner six mois à la "nouvelle politique". Certes l'UMP et l'UDI en

samedi 11 octobre 2014

État islamique : ce que l’on ne nous dit pas

Par Iris Canderson  

Un membre de la DGSE retourné, idem dans la police, le problème n'est pas tant de critiquer les silences et les omissions, mais de corréler ces "rumeurs" avec ce que Jean Pierre Lledo a vérifié dans son documentaire recueillant les aveux d'anciens djihadistes "algériens" ayant égorgé leurs voisins durant ce qu'ils appellent, eux-mêmes, le "djihad contre la France" : ainsi, dès qu'ils ont été en quelque sorte "pris" par ce sentiment-force qui fait frissonner à l'écoute de l'hymne national, qui permet d'aller au front sachant que la mort est certaine, ce que l'analyse transactionnelle appelle la distribution circulaire enfant/parent/adulte dans laquelle la communauté à défendre représente ces trois moments, eh bien un appel irrésistible, pour certains, devient incompressible.
Cela s'observe dans tous les mouvements insurrectionnels ou de résistance, et le problème du nombre n'en est pas un puisque ces mouvements sont toujours minoritaires au départ avant de rallier la majorité par effet non pas de contagion nécessairement mais de légitimation qui s'institue dans les tréfonds, prend aux tripes et attire vers lui corps et âmes celles et ceux qui aspirent à s'abandonner totalement à quelque chose qui les dépasseraient, surtout pour une religion totale comme l'Islam qui exige la soumission absolue à un "moi islamique".
On ne comprendrait pas sinon pourquoi des familles entières décident de partir, d'autant qu'elles ne supportent plus le nihilisme scientiste et consumériste ambiant dont on voit le rejet par exemple en France dans le succès d'un Zemmour (contrebalancé néanmoins par des sondages à répétition avalisant paraît-il GPA et PMA) montrant alors qu'il ne s'agit plus d'adhésion individuelle façon Al Kaïda, mais d'un déclenchement psychique qui annonce le ralliement sans conditions à un écho qui semble venir des débuts mêmes, et qui semble bien porter ceux qui se battent ; ceux-ci par ailleurs n'étant plus seulement des poignées de militants faisant la guérilla mais bien une machine de guerre politico-militaire pacifiant à l'intérieur, et combattant à l'extérieur (ou les deux faces du Djihad), qui s'avère être au fond la définition classique d'un "État".
Face à un tel phénomène — double à vrai dire, puisque en face une radicalisation anti-djihadiste et anti-nihiliste commencent à sélectionner ses leaders et ses formes d'expression dans toute l'Europe — les stratégies actuelles prétendant se battre "contre le terrorisme" semblent bien vouées à l'échec.
D'autant plus qu'un Obama par exemple au nom d'une conception idéaliste (au sens péjoratif) a abandonné l'Irak aux Shiites dominés par l'Iran khomeiniste alors qu'un processus de pacification demande des dizaines d'années.


Le 11/10/2014

vendredi 10 octobre 2014

EN FINIR AVEC 68, C’EST PAS FACILE !

ON MARCHE SUR LA TETE Par Marc Suivre

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Le monde est fou, c’est une évidence. Pour autant, que dans nos sociétés « post modernes » ultra civilisées, les frapadingues puissent tenir une telle place est proprement hallucinant. Les exemples de cette frénésie de connerie sont légion et le politiquement correct fournit, à lui seul, les trois quarts du flot des élucubrations d’aliénés dont on nous abreuve quotidiennement. Ces éruptions successives de stupidité médiatique encombrent tellement notre vie quotidienne que l’on fini par ne même plus relever leur caractère totalitaire. Et pourtant …
Un homo célèbre milite obligatoirement pour la cause
honte-cteComme toute religion, la cause homosexuelle a ses prêtres fanatisés. Ces Savonarole arc en ciel surgissent dés qu’il s’agit vouer aux gémonies, tout ce qui ne pense pas comme eux. C’est ce qu’il vient d’arriver à Xavier DOLAN, un jeune réalisateur Québécois de 25 ans, titulaire du Prix du Jury du dernier festival de Cannes pour son film Mommy. Cepetit prodige, aux dires des spécialistes, est aussi : acteur, scénariste, producteur, monteur, chef décorateur, costumier et … homosexuel. Bref, tous les talents et pourtant la horde des chiens du politiquement comme il faut se déchaine contre ce brave homme. Son crime ? Avoir déclaré dans un des Télérama (la bible des bobo-cucu) de septembre 2014 que le fait « que des prix pour films gay existent (le) dégout(ait) » signifiant par là, son refus de se voir attribuer la « Queer Palm » : récompense communautariste réservée aux homosexuels et distribuée en marge du festival de Cannes.
homos

L’argent des autres

Le ralentissement brutal de l’Allemagne doit en faire sourire plus d’un : enfin ce grand pays sûr de lui, de sa domination et de la force que lui ont conférée ses réformes, se retrouve obligé d’agir pour échapper à la récession. Enfin cet exaspérant modèle de vertu budgétaire et de résistance industrielle montre ses limites. Enfin, la crise le touche. Enfin, ce gouvernement égoïste et donneur de leçons doit entendre ce que dit la France socialiste : il doit investir, lâcher les cordons de la dépense publique. En un mot, l’Allemagne doit re-lan-cer.
La France adore l’argent des autres. Celui des pays qui se sont réformés avant nous et qu’on appelle à la rescousse de la croissance. Celui de Bruxelles qu’on exhorte à injecter des dizaines de milliards d’euros d’argent public, tirant argument des nuages qui s’amoncellent au-dessus de la zone euro. Mais aussi l’argent de la Banque centrale européenne qu’on accuse de ne pas avoir desserré le carcan de la rigueur et d’avoir trop longtemps refusé d’ouvrir le robinet qui aurait gavé de capitaux faciles l’économie du continent. La France adore tout attendre des autres. La crise menace : que les autres réagissent, qu’ils assouplissent leur politique et pensent davantage à nous, au nom de la solidarité. Ils sont en meilleure santé que nous ? Ils peuvent donc assumer plus que leur part d’efforts. Quant à nous, rien n’y fera : les résultats ne sont pas là, mais notre politique ne changera pas. Croissance zéro, réformes zéro, courage zéro, la France reste en panne mais ne veut ni ne peut faire davantage : elle continuera à prélever et à dépenser, à s’endetter et à redistribuer l’argent qu’elle n’a pas. L’argent des autres.

jeudi 9 octobre 2014

Toujours les mêmes !

Par Lucien SA Oulahbib 

Il ne suffit pas de dire que notre élite est "suicidaire" ou bien que les Français le serait (Eric Zemmour versus Eric Brunet sur RMC le 9/10/14) il faut le prouver à partir d'exemples indiscutables montrant à la fois l'incurie ambiante et le fait que malgré cela on voit toujours les mêmes nous l'expliquer…
1°/ Prenons le cas de la dichotomie "bon musulman" (non djihadiste ou alors seulement le djihad de " purification et de paix") et "mauvais musulman" (le côté obscur du djihad) ; plutôt que s'égosiller (en pure perte) à expliquer que les deux aspects sont liés et plus ou moins distribués selon les cas, observons prosaïquement que lorsqu'une famille entière ou des jeunes "veulent aller faire le djihad" cela ne veut pas dire nécessairement ou absolument, d'emblée, qu'ils veulent aller égorger tous ceux qui ne veulent pas le faire, mais, au moins, qu'ils veulent vivre le djihad dans ses deux dimensions : vivre au jour le jour dans l'ambiance, complètement.
On serait d'ailleurs tenté de proposer à toute personne voilée des pieds à la tête ou habillée en tunique barbe babouches etc d'aller rejoindre leur "État" s'il n'y avait pas aussi le fait que celui-ci veut se déployer au détriment des Kurdes (avec la bénédiction de la Turquie…).
Mais là n'est pas l'objet ici puisqu'il s'agit de montrer qu'aucun de nos "intellectuels", féru de mauvaise sociologie (enfonçant des portes ouvertes) et de philosophie de bazar (dans

De plus en plus de Français ne paient plus la Sécurité Sociale

Le phénomène est en pleine expansion, de plus en plus de Français détruisent leur carte vitale et s'assurent dans le privé à l'étranger quittant ainsi le monopole de lé Sécurité sociale.
L'exemple avec cette dermatologue qui économise ainsi plusieurs dizaines de milliers d'euros par an et ce de façon légale. Actuellement, ceux qui quittent la SS sont pour la plupart des travailleurs indépendants, des artisans et des professions libérales, mais ce phénomène concerne également les salariés.

Sarkozy – Bilan catastrophique de sa politique africaine

Posted On 08 oct 2014

Sarkozy-7
Michel Garroté, réd. Chef   —   Sarkozy est revenu en politique, ou, plutôt, il y est revenu officiellement, puisque, officieusement, il ne la jamais quittée, s’agitant en coulisses et s’affichant avec Madame dans la presse pipole. Du reste, il n’a pas du tout changé. Sa technique politicienne est toujours aussi nulle, et, si certains ne s’en aperçoivent pas, peut-être sont-ils nuls eux aussi. On me dit que la justice s’acharne contre Sarkozy. C’est un peu vrai. Mais pour une fois qu’un ancien président – sous la Cinquième République – n’échappe pas à la justice, c’est aussi, un bon début, et, non pas, seulement, un acharnement. C’est même un précédent qui – à l’avenir – pourrait faire jurisprudence. Sarkozy a récemment affirmé que les affaires que la justice tente de lui mettre sur le dos l’encourageaient à se porter candidat à la présidentielle de 2017. A-t-il seulement pris le temps de réfléchir ne serait-ce qu’une seconde avant de lâcher pareil aveu ? Mais revenons au thème du jour : la politique africaine de Sarkozy de 2007 à 2012.
Pour le spécialiste de l’Afrique Bernard Lugan (dont je ne partage pas du tout les idées sur les Etats-Unis), le bilan africain du premier mandat présidentiel de Sarkozy est catastrophique (sur ce point je partage totalement

En réalité la Turquie soutient l’Etat islamique (EI) et combat les Kurdes

Posted On 09 oct 2014

EI-5
Michel Garroté, réd. chef  —  Le régime islamiste turc ment comme à son habitude. Idéologiquement, même s’il prétend le contraire, il soutient l’Etat islamique. Quant aux Kurdes, il les considère – encore et toujours – comme ses ennemis. Le comble, c’est que la confrontation entre les Kurdes et les islamistes se propage également en Europe. Comme ils sont nombreux dans plusieurs pays européens, cela pourrait entraîner sur le Vieux continent des affrontements aussi graves qu’en Turquie.
Après une série d’attaques (insuffisantes) menées par la coalition internationale sous l’égide des USA, les combattants de l’organisation terroriste Etat islamique (EI) ont quitté une partie des positions qu’ils occupaient dans la ville kurde syrienne de Kobani au nord de la Syrie, mais globalement, ils progressent dans cette ville.
Les Kurdes, menacés par l’EI d’une éradication totale, ont annoncé qu’ils étaient prêts à reproduire l’exploit des héros de Stalingrad pour défendre la capitale de leur autonomie en Irak. Quant aux représentants des diasporas kurdes à l’étranger, ils ont déclaré la guerre aux doubles standards. En effet, ils considèrent l’aide d’Obama dans

Supprimons le financement public des syndicats

Par Contribuables Associés
Cher contribuable,

Au cours des trois derniers jours, nous avons vu avec vous comment les syndicats bloquent le pays, alors même que leur légitimité et leur crédibilité sont loin d'être évidentes.

Peu représentatifs des travailleurs, ils n'hésitent pas à aller jusqu'au bout de leurs grèves, paralysant l'économie, prenant en otage les usagers, les entreprises et les consommateurs, quand ils ne menacent pas tout simplement les emplois des syndiqués ET des non-syndiqués !

Pour conserver leurs avantages, et par la même occasion leur train de vie de nantis qu'ils se sont aménagé au fil des années via les CE et les subventions, ils sont prêts à tout. Même si cela doit nuire à l'économie du pays.

Leurs grèves coûtent très cher aux contribuables, et encore plus quand on sait qu'ils sont

Claudiquer n’est pas gouverner

Qui croire ? Manuel Valls qui, le lundi, dit à Londres qu’il veut réformer le système de l’assurance-chômage, ou Valls Manuel qui signe le mardi un décret sur la pénibilité ? Le Premier ministre qui prétend devant les Anglais vouloir remettre en cause des 35 heures, ou le chef du gouvernement qui, à Paris, dégrade brutalement le régime de retraite ? Celui qui s’épanouit en tournée promotionnelle au pays du libéralisme ou celui qui cède au harcèlement de sa gauche ? Celui qui promet de simplifier ou celui qui alourdit la paperasse ? Celui qui dit « J’aime l’entreprise » ou celui qui complique la vie des chefs d’entreprise ?
Toute l’ambiguïté du pouvoir est là, dans ce carambolage de projets, cette accumulation de zigzags dont il ne ressort rien que de la confusion. On en connaît la cause : le flou originel de

Trop tard pour la France ? Osons remettre l’État à sa place



par Cécile Philippe
mardi 7 octobre 2014.
Introduction du livre Trop tard pour la France ? Osons remettre l’État à sa place (Les Belles Lettres, 2014)
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INTRODUCTION
Nous vivons une époque passionnante, avec une remise en cause profonde de toute une série de croyances et de certitudes.
Alors que la crise s’est installée de façon durable, nombre d’économistes avouent leur perplexité devant une situation qu’ils ont du mal à expliquer et des remèdes qui s’avèrent inefficaces. Olivier Blanchard, économiste en chef du FMI, constate par exemple que la macroéconomie est cassée et propose de la rebâtir.
Ce constat vient de ce que les outils habituellement utilisés pour sortir un pays de la crise ne fonctionnent plus. Les politiques budgétaires ou monétaires se révèlent, les unes comme les autres, impuissantes à endiguer le marasme actuel.
La magie des politiques de relance contra-cycliques ne fait plus recette. Cette méthode, pratiquée en France dès les années 1880, avant d’être popularisée avec brio au XXe siècle par les économistes keynésiens, apparaît aujourd’hui impraticable. En dépit des appels de Paul Krugman, les plans de relance ont été jusqu’à présent mesurés, et il est peu probable que cela change. Les pouvoirs publics, confrontés à un endettement massif, ont en effet peu de moyens mobilisables.
De même, nous avons aussi vécu depuis les années 1970 avec la croyance qu’on pouvait réguler la quantité de