lundi 30 mars 2015

Moins de prélèvements obligatoires c’est plus de croissance économique

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Dans une Etude publiée en 2012, les deux chercheurs, Tim Knox et Ryan Bourne, du think tank britannique, Centre for Policy Studies, ont démontré que les pays dotés d’un poids de prélèvements obligatoires à moins de 40 % du PIB, ont une croissance moyenne supérieure à ceux dont les prélèvements dépassent 40 % de leur PIB.L’Etude prenait en compte 28 pays de l’OCDE essentiellement pendant la période 2003-2012, et montrait que le taux de croissance moyen pour les Etats dans lesquels on retranche moins de 40 % de prélèvements obligatoires avait été de 3.1 %/an contre 2 % pour les autres !

Nous avons fait la même comparaison entre 2010 et 2014 en choisissant deux pays, eux-mêmes champions des prélèvements obligatoires (la France et le Danemark) et 5
pays dont les prélèvements sont beaucoup moins élevés (10 points de PIB minimum). Les résultats sont sans appel et confirment ceux de l’Etude du Centre for Policy Research. Le taux de croissance moyen des pays subissant moins de pression fiscale ont connu une croissance beaucoup plus forte : 1.3 points de PIB de plus entre 2010 et 2014 !
Et comme on peut le constater dans le tableau ci-joint, entre la France et le Canada- il y a presque 15 points de différence pour ce qui concerne les prélèvements obligatoires. Et cela se ressent dans leur croissance économique respective : le Canada par exemple gagne 1.4 point- de plus que la France.
Taux de croissance économique (moyenne 2010-2014)Prélèvements obligatoires (2013)
France1 %45 %
Danemark0.6 %48.6 %
Allemagne2 %36.7 %
Royaume-Uni1.9 %32.9 %
Canada2.4 %30.6 %
Suisse2 %27.1 %
Etats-Unis2.2 %25.4 %
Pour stimuler la croissance et faire baisser le chômage, les solutions sont connues. Il ne faut pas davantage de dépenses publiques, ou de pression fiscale mais, au contraire, il faut libérer l’économie et libérer les acteurs économiques. La France a un taux de prélèvements obligatoires largement au-dessus de la moyenne de l’OCDE (34.1 %), et si elle veut renouer avec la reprise économique, la direction à prendre est déjà connue. Mais, pour l’instant, les dirigeants politiques, eux, ne semblent pas l’avoir compris…

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